C’est en procrastinant joyeusement une heure au téléphone avec ma sœur au lieu de m’attaquer aux tâches un peu rébarbatives de la journée, que j’ai eu l’idée de cet article.
Comme de très nombreuses personnes, je me considère comme une procrastinatrice née. De celles qui peuvent terminer un travail à 7h55 pour livraison à 8h du matin après une nuit blanche, ou finir de nettoyer un appartement en location à 9h59 pour l’état des lieux fixé à 10h, etc.
Et comme de très nombreux procrastinateurs, je passe énormément de temps à lire des articles ou regarder des vidéos sur le thème « Comment arrêter de procrastiner » car remettre au lendemain et faire tout au dernier moment ne rend pas spécialement serein.
A noter que les intervenants sur ces vidéos anti-procrastination indiquent souvent être eux-mêmes des procrastinateurs-nés et de fait, ils n’ont aucun mal à nous prendre un temps précieux en visionnage de vidéo, ce temps que nous pourrions passer à réaliser les fameuses tâches rébarbatives précitées.
Du pain béni et un vrai moment de bonheur pour une procrastinatrice 😊
Lors de ma conversation avec ma sœur au téléphone, donc, nous débattions justement de ce sujet quand nous nous sommes aperçues que nous étions en train de parler d’une vidéo sur la procrastination tout en procrastinant et c’est là que nous avons eu comme un éclair de génie.
Et si la procrastination était le seul moyen, pour nous, de passer à l’action ?
Nous nous sommes aussi aperçues que nous étions comme ça depuis toujours et que finalement, il fallait peut-être l’accepter, tout simplement.
Car oui, on souhaite changer parce que le procrastinateur est quelqu’un qui stresse et culpabilise beaucoup. Et en même temps… On continue. (Depuis toujours je vous dis !)
Or, il existe trois grandes catégories de procrastinateurs à mon sens :
1 – La mienne, après plus de 30 ans de course contre la montre et peut-être la vôtre chers lecteurs : celle de ceux qui arrivent quand même à terminer à peu près les tâches à temps ou avec un retard sans grande conséquence.
2 – Celle d’une autre personne de mon entourage que je considère comme un champion toutes catégories : il n’arrive pas à terminer les tâches à temps – s’y prend vraiment trop tard – et loupe son train, paye les fameuses amendes de majoration, n’a pas son passeport prêt à temps pour voyager, est en retard à tous ses rendez-vous etc.
3 – Les cas extrêmes qui remettent tellement au lendemain qu’ils ont lâché l’affaire et ne font plus rien.
>> Pour la catégorie 1), arrêtons de culpabiliser d’être qui l’on est, acceptons-le et faisons avec, même si cela cause quelques désagréments, des petits, voire gros moments de panique car finalement, on s’en sort toujours et au final, les tâches sont réalisées.
>> Pour la catégorie 2) … Et bien, c’est exactement la même chose, même en retard, les tâches finissent par être réalisées avec des petits ennuis en plus : on prend le train d’après, on paye (en retard) les fameuses amendes, on a un passeport prêt pour le voyage suivant et on finit par arriver au rendez-vous dans ses petits souliers avec une phrase d’excuse à deux euros… On se complique la vie mais on y arrive.
>> Il reste les cas n°3, ceux qui ne réalisent plus aucune tâche, mais peut-on encore parler de procrastination à ce stade ?
Le résultat, quelle que soit votre catégorie 1 ou 2, c’est que toutes ces actions finiront par être réalisées, et que la sensation de s’y prendre au dernier moment aura créé une sorte de stress nécessaire, de montée d’adrénaline et d’urgence indispensable à notre passage à l’action.
Si vous voulez vraiment arrêter, LA solution pour ne plus procrastiner tient en un seul mot.
Jusqu’ici je n’ai trouvé qu’une seule façon de résoudre les problèmes de procrastination. La solution ultime, au fond, on la connaît tous et je vous la donne car elle fonctionne vraiment : pour ne plus procrastiner, il suffit de COMMENCER.
Ne me remerciez pas, c’est cadeau ! 🙂
